Dans la majorité des cas, les fièvres éruptives infantiles correspondent à des viroses bénignes, parfois à des infections bactériennes.
Les fièvres éruptives infantiles correspondent surtout à des viroses exanthématiques ne justifiant que des traitements symptomatiques.
Il n’existe aucun lien univoque entre un type d’exanthème, ou de maladie éruptive, et un agent infectieux donné.
L’hospitalisation n’est nécessaire que si l’exanthème s’associe à un ensemble d’autres manifestations viscérales aggravant l’état général de l’enfant.
De même les examens complémentaires ne sont prescrits que si l’enfant est immunodéprimé, présente un contexte de survenue particulier ou a, dans son entourage, une femme enceinte imposant une prise en charge particulière.
Cette rougeur initiale affecte parfois des zones très localisées du corps, mais elle peut aussi apparaître sur l’ensemble de la peau, le plus souvent de façon progressive.
Les principales maladies éruptives
- Rougeole==> vaccination existante
- Varicelle==> vaccination existante
- Rubéole ==> vaccination existante
- Megalérythème épidémique
- 5e maladie ( exanthème subit= Roséole)
- Scarlatine
- Impetigo
- Syndrome de pieds mains bouche
- Syndrome de Gianotti-Crosti
- Pytiriasis Rosé
- Rash à l’amoxicilline
- Purpura thrombocytopénique idiopathique
- Purpura rhumatoïde
- Purpura factice
- Syndrome de poids mains bouche
- Urticaire
- Syndrome de Kawasaki
- Syndrome de Stevens Johnson
- Purpura fulminans==> vaccination existante contre certaines bactéries responsables
Les exanthèmes non identifiés, sans caractères de gravité : virose ?
Il s’agit en fait de la situation clinique la plus fréquente. Celle où l’érythème évolue depuis quelques jours, chez un enfant en bon état général, qui présente parfois d’autres manifestations (arthralgie, myalgie, chéilite…) mais sans caractère de gravité d’emblée.
Il s’agit dans la majorité des cas d’une éruption d’origine bactérienne (staphylocoque, streptocoque), ou d’origine virale. On évoque facilement ce diagnostic de virose en consultation. Il est clairement montré l’absence de relation univoque entre un type d’éruption et un agent infectieux.
Par conséquent faute d’un élément d’orientation spécifique, et étant donné la très bonne évolution spontanée, en l’absence de signes évoquant la possibilité d’une infection bactérienne qui justifierait la mise en route d’un traitement antibiotique, la meilleure attitude est celle de la surveillance avec traitements symptomatiques. Ce n’est que si l’enfant est immunodéprimé, présente un contexte de survenue particulier, ou a dans son entourage proche une femme enceinte qu’un bilan pourrait être réalisé, à la recherche d’une éventuelle infection virale qui pourrait avoir des conséquences de prise en charge et de surveillance particulières pour l’enfant et/ou son entourage (femme enceinte et rubéole, infection à parvovirus, etc.).